Playoffs 1995 : Rik Smits, le shoot au buzzer du géant hollandais

Le 29 mai 1995, le pivot néerlandais des Indiana Pacers Rik Smits a permis à son équipe d’égaliser à 2 victoires partout en finale de conférence Est. Contre Orlando, il inscrit le panier de la gagne à la sirène lors de la quatrième manche. Précisions.

Surnommé ‘The Dunkin Dutchman”, l’intérieur de 2m24 des Pacers réussi un shoot dans la peinture à 1,3 seconde de la fin du match. A domicile, à la Market Square Arena, Sur cette dernière possession d’Indiana, Rik Smits réceptionne la passe dos au panier de Derrick Mckey, feinte un tir sutr Tree Rollins, se débarrasse de son vis-à-vis. Son champ de vision est totalement ouvert pour tirer. Il lâche le ballon à 0,1 seconde. Son tir transperce le filet du panier sans toucher l’arceau. Belle filoche. Il est félicité par ses coéquipiers après avoir levé les bras au ciel.

“MEMORIAL DAY MIRACLE”

Succès sur le fil de la franchise d’Indianapolis 94-93. Le public d’Indiana explose de joie. Ce match a été rebaptisé le “Memorial Day Miracle” Shaquille O’Neal ne se trouvait au marquage de Smits sur cette dernière action de la rencontre. Le jeune pivot auteur de 16 points et 10 rebonds a été exclu pour 6 fautes après avoir passé 30 minutes sur le parquet.

Le héros du soir commentait son cinquième tir réussi de ce match : « J’ai tout imaginé avant d’entrer sur le parquet donc, non, je n’étais pas surpris de le réussir (tir) ». Je pensais avoir assez de temps pour le feinter. Il a mordu. J’ai tiré. C’est rentré. Et maintenant, c’est une toute nouvelle série ». 

Rik Smits a été très maladroit aux shoots (6/16) mais son dernier tir réussi a été extrêmement important. Malgré ces dechets offensivement, il rend une belle feuille de stats avec 21 points (9/11 aux lancers-francs), 7 rebonds, 7 passes et 2 contres en 36 minutes. Ce n’est pas donc Reggie Miller (23 points et 5 rebonds) qui avait le dernier ballon en main. Larry Brown, coach des Pacers, se doutait que le shooteur attitré des Pacers serait bien muselé par la défense du Magic. L’entraîneur a fait le choix d’opter pour le pivot des Pays-Bas. Miller a manie l’ironie sur le fait qu’il n’ait pa pu prendre le dernier tir du match : « Je suis tellement jaloux de Rick. Je suis content que l’on ait gagné, mais au fond, ça me fait mal. »

La fin de match entre les deux finalistes était palpable. Dans les dernières secondes, chaque franchise menait, reprenait l’avantage au score. Rik Smits ajoutait deux lancers pour donner deux points d’avance à 1:10 aux Pacers: 89-87. Brian Shaw rentre un 3-point à 13 secondes de la fin du match (90-89 pour le Magic). Reggie Miller l’imite avec 5,2 secondes restantes (92-90 pour Indiana). Penny Hardaway répond au sniper d’Indiana en réussissant aussi un panier longue distance après avoir récupéré la passe de Dennis Scott et dribbler deux fois. Orlando reprit 1 point d’avance à 1,3 seconde : 93-92. La suite se terminera donc par ce tir tueur de Rik Smits.

Dans la suite de la série, Indiana se fera éliminé au bout de 7 matchs par Orlando, vainqueur 4-3 et qui se hissera en finale NBA en 1995.

Le buzzer beater de Rik Smits

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