Spurs : la première saison splendide de David Robinson, l’Amiral élu Rookie of the year en 1989-1990

Numéro 1 de la draft 1987, David Robinson avait démarré sa carrière NBA que deux années plus tard en raison de son service militaire à l’US Navy (l’une des six composantes des Forces armées des États-Unis). Dominant dans la raquette pour sa première saison (1989-1990) avec les San Antonio Spurs, D-Rob est élu à 24 ans rookie de l’année à l’unanimité, devenant le premier joueur de la franchise texane à obtenir cette distinction individuelle. Le pivot succède à Mitch Richmond, lauréat avec les Golden State Warriors.

David Robinson tournait en moyenne à 24,3 points, 12 rebonds et 3,9 contres en 82 matchs disputés avec un super taux de réussite aux tirs à 53,1 %. Il a établi les records avec le maillot noir et blanc des Spurs dans presque toutes les catégories, menant l’équipe au scoring à 46 reprises et au rebond 61 fois. L’un des deux seuls Spurs à avoir disputé les 82 matches, Robinson a fini 10ème au classement des meilleurs scoreurs de la ligue (le premier étant Michael Jordan et ses 33,6 points de moyenne) , 2e au classement des rebonds (devancé par Hakeem Olajuwon et ses 14 prises par match) et 3e au classement des contres (derrière Olajuwon et Patrick Ewing avec respectivement 4,6 blocks et 4 blocks de moyenne).

David Robinson enregistrait son record dans la catégorie contres : 12 contre les Minnesota Timberwolves le 23 février 1990, un match qu’il termine avec un triple-double (24 points et 12 rebonds). Il finira deux autres matchs à 10 contres et plus : le 2 février 1990 face aux Hornets (11) et le 20 février 1990 face aux Lakers (10). Ce sont deux matchs que D-Rob a conclu avec un triple-double (27 points et 15 rebonds contre Charlotte ; 23 points et 16 rebonds contre la franchise de Los Angeles).

Grâce à sa forte défense sur les parquets, le futur double champion NBA (1999 et 2003) a été nommé au sein de deuxième meilleure équipe défensive de la saison 1989-1990 au côté d’Alvin Robertson (Bucks), Derek Harper (Mavericks), Rick Mahorn (Sixers) et Kevin Mchale (Celtics).

Il sera aussi nommé dans la meilleure équipe des rookies avec Tim Hardaway (Warriors), Sherman Douglas (Heat), Pooh Richardson (Wolves) et Vlade Divac (Lakers).

Avec le recrutement de David Robinson, les Spurs ont signé une meilleure saison en 1989-1990 par rapport à la précédente qui s’était mal terminé : 21 succès en 82 matchs. Avec l’Amiral, en plus de l’arrivée de Sean Elliott (choisi en troisième position de la draft 1989 derrière Pervis Ellison et Danny Ferry), les éperons du Texas signaient un bon bilan de 56 victoires en 82 rencontres, leur permettant de remporter le titre dans la division Midwest et de conclure la saison à la deuxième place de la Conférence Ouest derrière les Los Angeles Lakers de Pat Riley et ses forts joueurs (Magic Johnson, James Worthy, Byron Scott, A.C Green).

Participant à ses premiers playoffs en carrière, Robinson délivre des moyennes statistiques quasi similiares à celles en saison régulière : 23.3 points à 53,3% aux shoots, 11,5 rebonds et 3,8 blocks en 10 matchs. L’Amiral conclut sa première saison NBA par une élimination en demi-finale de la Conférence Ouest face au futur finaliste, les Portland Trail Blazers de Clyde Drexler. Les Spurs perdent le match 7 à Portland 108-105 (soit une défaite 4-3 dans la série).

Après sa première grande saison NBA, David Robinson multipliera les bonnes prestations avec le maillot Spurs et deviendra un des meilleurs pivots scoreurs de la Grande Ligue dans les années 1990 au même titre que Hakeem Olajuwon et Patrick Ewing, deux autres monstres dominants dans les peintures nord-américaines.

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