Reggie Miller devenu icône de la fac de UCLA, le shooteur a enquillé les paniers dans la Cité des Anges
Considéré comme le danger permanent par ses adversaires avec son tir dévastateur, joueur référencé de l’histoire du basket-ball universitaire aux Etats-Unis, Reggie Miller a porté les couleurs des Bruins de UCLA pendant quatre saisons de 1983 à 1987.
Evoluant avec le maillot bleu et jaune floqué du numéro 31, le fantastique shooteur a conclu sa carrière NCAA à Los Angeles en tant que deuxième meilleur scoreur de cette faculté avec un total de 2 095 points inscrits, loin derrière des 2325 points de Lew Alcindor renommé Kareem Abdul-Jabbar entre 1966 et 1969. Le record sera battu par Don Maclean, auteur de 2608 points entre 1988 et 1992.
La futur gâchette des Indiana Pacers s’est toujours classé parmi les premiers dans presque toutes les catégories statistiques avec UCLA : points, taux de réussite aux tirs, tirs à trois points, le pourcentage de réussite aux lancers francs, les interceptions et matchs joués.
Lors de sa deuxième saison, l’arrière a guidé les Bruins au championnat NIT et a été nommé meilleur joueur de la NIT. En 1985, Reggie Miller, alors joueur en deuxième année, a mené l’UCLA à son premier et unique titre NIT de l’histoire de l’école. En finale, Miller a marqué 18 points et permis aux Bruins de gagner 65-62 face à l’université de l’Indiana au Madison Square Garden de New York, un sacré clin d’oeil à sa future carrière en NBA.
La bannière du championnat NIT était accrochée aux chevrons du Pavillon Pauley jusqu’à ce que l’UCLA remporte le tournoi NCAA en 1995 et que cette bannière la remplace.
Ses statistiques bondissent entre sa première et deuxième année. Il passe de 4,6 à 15,2 points par match et de 1,5 à 4,3 rebonds en étant titulaire lors de sa deuxième saison. Son temps de jeu a plus que doublé : 35,6 minutes contre 13,7.
Lors de sa troisième saison (junior), il marque 25,9 points par match et devient le quatrième meilleur marqueur du championnat, un classement dans lequel on retrouve Scott Skiles (2e avec 27,4 points, Michigan State), Ron Harper (5e avec 24,4 points, Miami), Dell Curry (6e avec 24,1 points, Virginia Tech), Reggie Lewis (7e avec 23,8 points, Northeastern), Len Bias (8e avec 23,2 points, Maryland)
En tant que senior (dernière année), il a mené les Bruins à la couronne Pac-10 en 1987. Cette même saison, il signe un record de points en carrière avec 42 unités inscrits lors d’une victoire contre Louisville, dont 33 en seconde période, dans la salle de Pauley Pavilion, ce qui reste un record. Il imite alors Gail Goodrich , futur joueur des Lakers et auteur aussi de 42 pions lors de la saison 1964-1965.
Il a remporté à trois reprises le prix Coach John Wooden, décerné au meilleur joueur de l’équipe.
L’une de ses performances les plus mémorables a eu lieu le 24 janvier 1987 contre Notre-Dame. Avec seulement 10 secondes à jouer pour les Bruins mené d’un point, Reggie Miller a envoyé un shoot de plus de 8,5 mètres à trois points face aux Fighting Irish qui a permis aux Bruins de repartir avec un succès.
Le match a ravivé une flamme de rivalité entre Notre Dame et UCLA remontant à l’époque où John Wooden était mis sur la touche par Digger Phelps.
Le dernier match de Miller sous un maillot de l’UCLA fut celui comptant pour le deuxième tour du tournoi NCAA contre le Wyoming le 14 mars 1987. Il a terminé avec 24 points, 9 rebonds et 7 interceptions lors de la défaite des siens 78 à 68 au Huntsman Center à Salt Lake City dans l’Utah. Après avoir raté le tournoi les quatre années précédentes, les Bruins mené par Miller ont rebondi en gagnant son match du premier tour.
En quatre saisons à UCLA, Miller délivre des moyennes de 17,2 points, 4,2 rebonds et 2 passes en 122 matchs.
photo une (c) Andy Hayt/SI
