Euroligue 2001 : Bologne, roi d’Europe avec Manu Ginobili et Antoine Rigaudeau

La saison 2000-2001 s’est achevée avec le triomphe du Kinder Bologne en Euroligue. C’est dans ce club qu’ ont évolué l’argentin Manu Ginobili et le français Antoine Rigaudeau. Grâce à leur formidable parcours européen, le club italien a décroché son titre européen au terme d’une finale haletante face à l’équipe espagnole de Vitoria. Retour sur leur parcours en 2001.

2001 a été une année particulière dans la sphère du basket européen. C’était l’année durant laquelle étaient organisés simultanément deux grandes coupes d’Europe suite à la scission et un quiproquo entre la FIBA et l’ULEB. Le club italien du Kinder Bologne participait ainsi à l’ULEB Euroligue en compagnie de 23 autres équipes. D’autres grosses cylindrées européennes jouaient quant à elles la FIBA Suproligue. Les 24 équipes dans cette ULEB Euroligue étaient alors réparties en quatre groupes de six. Les quatre premiers empochaient leurs tickets pour les huitièmes de finale qui se jouaient au meilleur des trois matchs.

PREMIER TOUR : GINOBILI, RIGAUDEAU ET GRIFFITH, LE TRIO AU SCORING

 

Manu Ginobili – Kinder Bologne (c) espn.go.com

Au premier tour de l’Euroligue, le Kinder Bologne se retrouve dans le Groupe B. En 5 matchs aller et 5 retour, Bologne, entrainé par Ettore Messina, réalise un parcours quasi-parfait dans cette phase de groupes : 9 victoires et une défaite. Ce revers unique, elle le subit lors de la première journée face à l’AEK Athènes (78-77). Elle enchaîne ensuite neuf victoires d’affilée en phase de poules. Lors de cette saison Euroligue, Bologne recrute un arrière argentin en provenance du Reggio Calabre : Manu Ginobili. Et on comprend effectivement mieux les raisons qui ont poussé les dirigeants de Bologne à recruter l’Argentin.

Après un match transparent lors de la première journée face à l’AEK avec un seul point marqué, le futur arrière des San Antonio Spurs a enchainé les matchs à 11 points et plus (hormis la huitième journée avec 7 unites) dont trois à 20 points et plus :

  • 22 points à 4/9 aux tirs dont 3/6 à 3 points ; 6 rebonds et 3 passes et 3 interceptions (le 25 octobre 2000 face au Cibona Zagreb – victoire 106-88)
  • 21 points à 6/12 aux tirs dont 2/3 à 3 points ; 3 rebonds et 3 interceptions (le 8 novembre 2000 face au Spirou Basket – victoire 80-58)
  • 20 points à 5/7 aux tirs, 10/11 aux lancers-francs ; 7 rebonds et 5 interceptions (le 10 janvier 2001 face au Spirou Basket – victoire 106-87)
Antoine Rigaudeau – Kinder Bologne (c) bbc.co.uk

Il marque 14 points de moyenne en 10 matchs dans cette phase de groupesA ses côtés, “El Manu” évolue auprès d’un des meilleurs joueurs français et en Europe du moment : Antoine Rigaudeau. Le “Roi” joue sa quatrième saison au sein de cette équipe italienne. Le meneur est le troisième meilleur marqueur de Bologne comme en témoigne ses quelques bons matchs en phase de poules :

  • 26 points dont 6/9 à 3 points face à l’AEK Athènes (défaite 78-77 le 18 octobre 2000)
  • 4 matchs à 14 points (2e journée vs Cibona ; 4e journée vs Spirou ; 5e journée vs Saint-Petersbourg ; 9e journée vs Spirou
  • 22 points à 4/5 aux tirs, 11/12 aux lancers-francs

Ses stats de moyenne en 10 matchs du premier tour : 13,1 points

 

Un autre joueur a eu un impact considérable dans ce premier tour de l’Euroligue : l’intérieur américain Rashard Griffith. Gros rebondeur et omniprésent dans la raquette, il a signé de bonnes performances dont plusieurs double-double :

  • 20 points à 8/15 aux tirs et 13 rebonds dont 8 offensifs (défaite 78-77 face à l’AEK Athènes le 18 octobre 2000)
  • 19 points à 7/12 et 8 rebonds (2e journée vs Cibona, victoire 106-88)
  • 12 points et 10 rebonds (5e journée vs Saint Petersbourg, victoire 84-78)
  • 12 points et 15 rebonds (6e journée vs AEK Athènes, victoire 81-66)
  • 23 points et 8 rebonds (10e journée vs Saint Petersbourg, victoire 82-78)

Le pivot de 2m12 a réalisé à l’issue de ces 10 matchs de poules quasiment un double-double de moyenne : 14,1 points et 9,4 rebonds.

Grâce aux indéniables apports offensifs de Ginobili, Rigaudeau et Griffith, avec un si bon bilan, les Italiens de Bologne assurent et terminent premier de leur groupe et se qualifient pour les huitièmes de finale où ils ont affronté l’Estudiantes Madrid.

8E DE FINALE : BOLOGNE ÉCRABOUILLE ESTUDIANTES

Pour son premier match de phase finale, le Kinder Bologne a vécu une somptueuse soirée le 1er février 2001 à domicile. Après avoir été accroché dans le premier quart-temps gagné 26-22, les joueurs d’Ettore Messina ont terrassé leurs adversaires dans les 10 minutes suivantes. +17 dans le second quart-temps : 39-12. +31 à la mi-temps : 65-34. Tout le collectif s’est mis en avant et plus particulièrement Marko Jaric.

Avec seulement 7,2 points et 2,6 passes de moyenne lors de la phase de groupes, le meneur serbe a rendu une sublime copie : 21 points, 5 rebonds, 9 passes et 6 interceptions. A ses côtés, Ginobili marque 16 points à 6/7 aux shoots en 19 minutes ; Griffth inscrit 16 points et prends 7 rebonds ; Rigaudeau score 14 points. En face, à Estudiantes, seuls Alphonso Reyes (23 points et 9 rebonds), Rico Hill (17 points et 7 rebonds) ont surnagé.

Une semaine plus tard, Bologne retrouve le même adversaire qui va cette fois-ci davantage les bousculer dans l’optique d’arracher un match d’appui. Après avoir compté 15 points d’avance dans le premier quart-temps qu’elle gagne 26-12, le Kinder se relâche, ce qui profite à son adversaire. Madrid prend le dessus dans le second quart-temps en gagnant de 10 points (29-19). Les Espagnols ne sont menés que de deux unités à la mi-temps : 47-45.

Mais l’équipe de Messina resserre leur défense après le repos n’encaissant que 13 points à la fin du troisième quart-temps qui leur permet de prendre 12 points d’avance : 70-58. Madrid se rapproche de Bologne et a plusieurs occasions de revenir au plus près de Bologne au score. Mais à chaque opportunité, Bologne creusait l’écart à l’image du trois-points de Rigaudeau : 81-73. L’opposition était plus serré mais c’est finalement le Kinder qui va s’imposer 85-80 et se hisse en quart de finale.

QUART DE FINALE : DEUX RENCONTRES ETRIQUEES VS OLIMPIJA LJUBLJANA

Au tour suivant, le Kinder Bologne, sans Antoine Rigaudeau, affronte l’Union Olimpija Ljubljana qui a éliminé en huitième le PAOK Salonique en trois matchs. Et la troupe d’Ettore Messina aura du fil à retordre dans ce match aller. En face, le club slovène va compter sur son formidable trio : Jiri Welsch, Beno Udrih et Sani Becirovic, un shooteur très prometteur, âgé de 19 ans en 2001.

  • GAME 1 : GINOBILI SAUVE BOLOGNE APRES PROLONGATION

Après avoir mené 16-14 dans le premier quart-temps, Bologne inflige un run de 8-0 pour mener 22-14 après la fin du premier quart-temps. Olimpija ne souhaite que Bologne s’échappe au score aisément et tient fortement tête aux Italiens en menant 33-31. Comme lors du premier quart-temps, Bologne assure ses actions en attaque en marquant 6 points d’affilée : 37-33 à la mi-temps. La bataille s’annonce rude. Et Bologne éprouve des difficultés à contester les tirs offensifs adverses avec notamment celui de Jiri Welsch qui intercepte un ballon pour aller au dunk qu’il réussit et obtient par la même occasion le « and 1 ». Une action de quatre points signée Becirovic fait mal à Bologne. Les deux équipes sont à égalité parfaite au cours du troisième quart-temps : 42-42.

Mais Bologne trouve les ressources et se crée ce petit matelas au tableau d’affichage : 56-52 à la fin du troisième quart-temps. Il reste 10 minutes à jouer. Et le Kinder va creuser son avance dans le quatrième quart-temps : 64-56. On se dit que le match tourne en faveur des Italiens. Mais les Slovènes sont déchaînés et collent un 9-0 pour mener d’une unité : 65-64 à deux minutes de la fin du match. Kovacic ajoute un lancer-franc sur deux. Mais avantage Olimpija (68-66). Et sur un drive de Ginobili, Bologne arrache la prolongation. Le match s’est probablement joué sur ce lancer-franc raté.

Lors de la prolongation, les deux équipes se rendent coup pour coup en marquant à tour de rôle des paniers. Les Slovènes prennent une option lorsque Becirovic inscrit un shoot à trois points importantissime : 79-77. Une fois de plus, comme dans le quatrième quart-temps, Ginobili n’entend pas donner la première victoire dans ce quart de finale à l’adversaire. Placé dans le corner, il reçoit un ballon de Jaric. L’Argentin prend un tir à trois points. Bingo. Ca fait mouche. Olimpija est à terre.

Bologne est en trombe qui ramasse cette victoire capitale, 80-79, sur ce shoot d’El Manu. 1-0 Kinder dans ce match aller. Match totalement intenable, sensationnel. Un vrai parfum de coupe d’Europe. Si Ginobili a été décisif dans les derniers instants de ce match, Marko Jaric a une nouvelle fois terminé la rencontre avec une belle feuille de stats : 23 points, 5 rebonds et 7 interceptions. En face, Becirovic (26 points), Beno Udrih (15 points) et Jiri Welsch (13 points) ont plus que bousculé les joueurs de Bologne.

  • GAME 2 : RASHARD GRIFFITH, COLOSSAL DANS LA PEINTURE ; GINOBILI EN MODE ASSASSIN

Le 28 février 2001 en Slovénie, comme au match aller, la deuxième manche est ultra serrée. 22-20 pour Bologne après le premier quart-temps ; 44-43 pour Ljubljana à la mi-temps ; 64-62 pour les Slovènes à la fin du troisième quart temps. A 1:15 de la fin du match, alors que les deux équipes sont à égalité parfaite : 75-75, on assiste à un scénario similaire à la première manche. Celui-ci tourne à l’avantage des Italiens.

Et qui de mieux que Manu Ginobili pour endosser le costume de héros. Ballon en main, il prend un shoot à trois-points qui rentre dans le panier. +3 : 78-75. L’Argentin score 14 points dans ce Game 2. Le Kinder a bien été aidé par l’adversaire qui n’a pas su profiter des occasions comme en témoignent les 3 lancers-francs ratés du pivot de l’Olimpija Primoz Brezec dans les deux dernières minutes du match. Ceux-ci auraient pu permettre à son équipe de jouer une seconde prolongation ou de gagner le match.

Cette victoire, le Kinder la doit aussi à son pivot Rashard Griffith. L’américain fait un chantier dans la peinture. Après ses 11 points et 8 rebonds très importants à l’aller, l’intérieur a beaucoup plus apporté en attaque : 26 points à 10/13, 10 rebonds et 4 interceptions.

Bologne a obtenu ce qu’il voulait : une place en demi-finale de l’Euroligue. Ettore Messina s’est félicité de cette qualification et de la performance de Ginobili : « Nous avons bien joué pendant tout le match et spécialement dans la dernière minute. Ginobili a été superbe ce soir. Nous avons mérité cette victoire mais nous devon admettre que Olimpija a été un rival génial. Cela a été un difficile et dur match même pour les arbitres ».

La prochaine étape pour le Kinder : jouer un derby au meilleur des cinq manches en demi-finale face au Fortitudo Bologne.

Marko Jaric lors de Kinder Bologne – Olimpija – Game 2 (c) Euroleague.net
DEMI-FINALE : LE KINDER SWEEPE LE FORTITUDO 3-0
  • GAME 1 : LE KINDER CORRIGE LE FORTITUDO

Dans ce premier match le 27 mars 2001, c’est forcément un club de Bologne qui allait gagner. A l’instar de leur rencontre aller en quart, le Kinder a agi sur le terrain avec une démonstration de force. Ils ont étouffé leurs adversaires  dans les deux premiers quart-temps : 27-17 (10e) dont une séquence où ils ont mené 16-5 après 5 minutes de jeu obligeant le Fortitudo à demander temps-mort. Puis à la pause, les hommes d’Ettore Messina font largement la course en tête (52-31) avec 16 points de Manu Ginobili et une adresse de toute beauté de l’équipe à 3-points : 8/11. En deuxième période, l’écart va se stabiliser entre 20 et 25 points : 77-51 pour  le Kinder à la fin du troisième quart-temps.

Le match est plié. Ettore Messina fait rentrer les seconds couteaux de son équipe qui a été monstrueuse. Avec une victoire large 103-76 et une adresse à trois-points exceptionnelle (11/18), le Kinder s’adjuge le Game 1. Les joueurs du cinq majeur de Bologne se sont tous bien partagés la gonfle. Ginobili score 22 points dont 3/5 derrière l’arc agrémenté de 6 rebonds. Rigaudeau, de retour après sa blessure et absent pendant tout le quart de finale, s’est bien remis en jambes avec 11 points dont 3 /4 à trois-points.  Marko Jaric a encore fait un match plein avec 14 points, 7 rebonds et 3 interceptions. Bien servi à l’intérieur à la demande de Messina au cours du match, Griffith ajoute 13 points et prend 7 rebonds. Le Kinder a la possibilité de faire le break deux jours plus tard.

  • GAME 2 : LE KINDER A UN PIED EN FINALE

Les matchs se suivent mais ne se ressemblent pas pour ces deux équipes du championnat italien. Après avoir pris un bon départ en menant de 14 points : 26-12 dans le premier quart-temps (dont un run 18-3 qui a été lancé par un tir longue distance de Rigaudeau), le Kinder voit son avance fondre avec une domination en attaque du Fortitudo dans le deuxième quart-temps.

 Le Fortitudo inflige deux runs sur deux séquences : un 10-0 leur permettant d’avoir seulement 7 points de retard (29-22) et un 15-5 qui les rapproche de 3 points du Kinder (37-34). Le match est relancé grâce à Carlton Myers, Andrea Meneghin, Gianluca Basile. Un deuxième quart-temps gagné 31-17 permet au Fortitudo de revenir à égalité parfaite à la mi-temps : 43-43.

Messina doit trouver des solutions pour éviter un nouveau sursaut du Fortitudo. Et celle-ci  se nomme Rashard Griffith. Avec 7 points dans le troisième quart, il permet à Bologne de creuser un nouvel écart 52-45. Le Fortitudo répond du tac-o-tac avec un 7-0 grâce notamment à des paniers de Myers, Meneghin et Gregor Fucka. Alessandro Frosini se révolte et enquille les paniers. Grace à lui, le Kinder prend neuf points d’avance : 68-59. Le Kinder va conserver son avance dans le dernier quart grâce aux attaques de Ginobili (trois-points : 74-63 ; drive suivi d’un floater ; tomahawk dunk). Après ce match très serré, le Kinder double la mise 2-0 avec ce succès 92-84.

 

Griffith a été destructeur dans la raquette adverse. Il signe un gigantesque double-double : 17 points et 17 rebonds (soit presque la moitié des rebonds du Kinder : 40). Le pivot a pu voir l’excellent match de Ginobili auteur de 22 points, 3 rebonds, 3 passes et 6 interceptions. Malgré un meilleur match sous l’impulsion de Myers (23 points), Basile et Fucka (13 points chacun), le Fortitudo est dos au mur et doit aligner trois succès d’affilée pour atteindre la finale. Il manque plus qu’une victoire pour accéder à la finale pour les hommes de Messina.

  • GAME 3 : HÉROÏQUE, UN KINDER EXPÉDITIF DANS LE QUATRIÈME QT (29-7)

Le 3 avril 2001, contrairement aux deux premiers matchs, c’est le Fortitudo qui mène la danse sans que le Kinder soit totalement décrocher au tableau d’affichage : 22-17 à la fin du premier quart-temps. Dans le quart-temps suivant, le Fortitudo maintient son avance : 36-23 mais se relâche légèrement permettant au Kinder d’espérer. 40-32 à la mi-temps. Dans le troisième quart-temps, le Fortitudo fait souffrir davantage son adversaire limité à 13 points. +18 au bout de 30 minutes de jeu : 63-45. On se dit que la série est relancée à 2-1. Mais il faut finir le match avec les 10 minutes à jouer du 4e QT. Le Kinder porte bien son nom et a réservé une énorme surprise au Fortitudo avec un impensable 25-1 signé par les hommes de Messina : 70-64. Avant cela, le Kinder, avec un Ginobili qui inscrivait 10 points consécutifs, était revenu à -4 (63-59) dans ce moment précis après avoir effacé 15 points de retard. Le Fortitudo s’accroche, après leur déroute en attaque et ce 25-1, en n’ayant plus que deux points à remonter : 72-70 grâce à Basile et Meneghin.

Manu Ginobili, héro du Kinder Bologne face au Fortitudo en demi-finale de l’Euroligue 2001 (c) Roberto Serra – Iguana Press

Mais cet énorme come-back du Kinder a désarçonné totalement le Fortitudo. Le score est sans équivoque dans le 4E QT : 29-7 pour le Kinder. Comme au Game 2, le Kinder a été porté par le duo Ginobili-Griffith. L’Argentin, essentiel, depuis cette demi-finale, a inscrit 17 points (Sur l’ensemble des trois matchs, « El Manu » tourne à 20,3 points de moyenne dans cette demi). L’Américain marque aussi 17 points et prend 8 rebonds. En face, Myers a porté les siens avec 20 points mais en vain. Cette qualification est encore plus belle pour le Kinder avec un tel scénario et cette remontée légendaire. Il sweppe 3-0 le Fortitudo.

RÉACTIONS D’APRÈS-MATCH (source : euroleague.net)

Manu Ginobili : «  Nous avons bien joué en défense avec beaucoup de pression lorsque le quatrième quart-temps a démarré. Et quand l’avance est descendue à 10 points, nous avons vu les visages des joueurs du Fortitudo. Ils paniquaient. Nous avons compris alors qu’il était temps de jouer, que nous devions gagner ».

Rashard Griffith : « Le Fortitudo pensait qu’ils avaient gagné le match. Ils étaient relâchés. Mais nous avons toujours eu confiance ».

Ettore Messina : « Durant les trois premiers quart-temps, on a eu des moments difficiles pour marquer des paniers. Mais mes joueurs ont été frais dans le dernier quart-temps ».

Giacomo Galanda (pivot du Fortitudo) : Notre grosse erreur a été notre manque de concentration en défense au début du 4e QT. Ils ont commencé à prendre feu en attaque et c’était difficile pour nous de trouver des paniers faciles. Quand vous ne trouvez pas un panier, c’est très difficile de jouer dur en défense. »

Le Kinder Bologne jouait ainsi sa deuxième finale de l’Euroligue après celle victorieuse en 1998 (succès 58-44 face à l’AEK Athènes). Les hommes de Messian étaient été opposés au TAU Vitoria, coaché par Dusko Ivkovic, victorieux de l’AEK Athènes dans l’autre demi-finale (3-0). La finale s’est déroulée au meilleur des cinq matchs et s’est achevée sur une victoire de Bologne : 3-2. Le détail sur cette finale en cinq actes ci-contre : cliquez ici.

photo une (c) Giorgio Benvenuti-Ansa

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