4 novembre 1989 : les Orlando Magic jouaient leur premier match NBA

Un an après le Miami Heat, c’est une autre franchise de l’Etat de Floride qui surgit dans le monde de la NBA : le Magic d’Orlando. La nouvelle franchise floridienne jouait son premier match NBA de son histoire. C’est lors de l’ouverture de la saison 1989-1990.

C’est lors de l’année 1987 que la NBA décide d’accroitre le nombre de franchises dans son championnat. La grande ligue dévoile que 4 équipes feront leur apparition : les Minnesota Timberwolves, les Charlotte Hornets, le Miami Heat et le Orlando Magic. Cette dernière a fait ses débuts, placé dans la Conférence Est, dans la Division Centrale.

Connue pour son parc d’attraction gigantesque Walt Disney World Resort, la ville d’Orlando inaugurait d’ailleurs le 29 janvier 1989 sa nouvelle salle omnisports à plus de 15 000 places, l’Orlando Arena. Le complexe accueillera des matchs de hockey, de football américain en salle, et donc son premier match de basket.

A la Orlando Arena (O-Rena), devant plus de 15 000 spectateurs, à guichets fermés, le Magic recevait le 4 novembre 1989 les New Jersey Nets qui disputait leur deuxième rencontre (après une victoire de 20 points contre l’autre franchise de Floride, le Heat de Miami : 110 à 90).

Coaché par Matt Guokas, ex-head coach et ancien joueur des Sixers avec qui il remporte le titre en 1967, Orlando n’a pas démérité et s’inclinait 111 à 106. Dans les raquettes noires et bleues, couleurs phares de la franchise, Terry Catledge a été brillant côté Magic en finissant le match avec un double-double, devenant le premier joueur de l’histoire de cette franchise à réaliser une telle performance. L’ailier surnommé “Cat Man” aligne 25 points, 16 rebonds en 36 minutes. Il a bien été aidé en attaque par Reggie Theus, auteur de 21 points.

Côté Nets, c’est Dennis Hopson qui a montré la voie pour gagner leur deuxième victoire de la saison. Il finit avec 24 points. Tout le 5 majeur de New Jersey avait dépassé la barre des 10 points à l’image des 17 unités de Joe Barry Carroll, l’ancien gros scoreur des Golden State Warriors (20,4 points de moyenne en presque six saisons et demi).

Hormis Catledge, le Magic avait sélectionné 11 autres joueurs pour bâtir son équipe lors de la draft expansion en 1989 dont Reggie Theus, Scott Skiles, Sam Vincent, Otis Smith, et Jerry Reynolds. Lors de la draft, Orlando possède le 11ème choix et mise sur l’arrière de la fac d’Illinois : Nick Anderson.

Après un mois de compétition, le Magic détient un bilan à l’équilibre : 7 victoires et 7 défaites. Il s’agit du meilleur départ pour une nouvelle franchise de NBA à ce moment de la saison et de l’histoire de la NBA. Mais la suite de la saison sera cauchemardesque et Orlando affiche un bilan terrible de 18 succès et 64 revers malgré ses bonnes intentions en attaque (110,9 points marqués par rencontre).

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