Heat-Magic (Playoffs 1997) : Penny Hardaway, deux perfs à plus de 40 points

Très malmenée dans la série de ce premier tour des playoffs contre Miami, le Magic d’Orlando est parvenu à revenir dans la série en égalisant à 2-2 grâce à deux victoires à domicile. Dans ce duel floridien, Penny Hardaway a été « Magic » dans les Game 3 et 4 en délivrant deux prestations à plus de 40 points. Détails de ces rencontres de 1997.

Perdant le match 2 à Miami 104-87, (Alonzo Mourning, PJ Brown, Jamal Mashburn, Voshon Lenard, Tim Hardaway, Dan Majerle, Keith Askins), Orlando était dos au mur. Pour espérer se qualifier pour la demi-finale de conférence Est, une victoire était impérative sur le parquet du Orlando Arena le 29 avril 1997. La série se jouait à l’époque au meilleur des 5 matchs. Et les joueurs du Magic l’avaient bien compris.

GAME 3 : 42 POINTS A 16/30

Après avoir compté 20 points de retard en première mi-temps, Orlando, sous l’impulsion du scintillant Penny Hardaway, s’était remis dans le sens de la marche pour revenir à 2-1 dans la série. L’arrière-meneur qui joua au poste 2 (Darrell Armstrong était titulaire au poste de meneur) signe 42 points (16/30 aux tirs, 1/4 à 3-points et 9/10 aux lancers-francs), 8 rebonds, 2 passes et 2 interceptions en 47 minutes. Victoire 88-75. Un succès qui les relança et les redonna confiance.

«  Je savais que je devais prendre mes responsabilités pour l’équipe. Je savais qu’il fallait que je score pour nous pour gagner. La plupart des tirs que j’ai réussis, la confiance que j’ai eue, nous a permis de revenir dans le match. La pression est de retour sur Miami. Ca nous donne beaucoup de confiance pour le Game 4 et d’essayer de remporter celui-ci », expliquait Hardaway, auteur de 26 points à 10/20 aux shoots et 8/10 aux lancers-francs au Game 2 (Washington Post).

Son match à 42 points en images

GAME 4 : 41 POINTS A 12/23

Deux jours plus tard, Penny Hardaway réitère une telle performance devant son public dans ce Game 4. Présent aux rebonds, inscrivant des gros shoots, l’ancien joueur de la fac de Memphis semblait inarrétable. Lors de la victoire 99-91, en disputant la totalité du match (48 minutes), l’arrière aligne 42 points à 12/23 aux tirs, finit avec un meilleur pourcentage à 3-points qu’au match 2 (4/8) et se montre très adroit sur la ligne des lancers-francs (13/16). Plus que les points, il a aussi vachement aidé ses coéquipiers avec 7 rebonds, 4 passes, 4 interceptions et 3 contres.

Gérald Wilkins, joueur du banc d’Orlando cette saison, rendait hommage au super travail offensif de son coéquipier : « Penny, c’et comme la seconde venue de Michael Jordan. Il a tout fait. Nous avons sauté sur son dos. Ca commence avec lui, juste comme Chicago avec Michael Jordan. Penny est un des gars dans cette équipe qui nous porte ».

Dans ce match 4, impossible pour les hommes de Pat Riley, coach du Heat, à bien défendre sur Hardaway. Tous du coté de Miami ont essayé mais en vain : Lenard, Askins, Mashburn, Majerle. PJ Brown regrettait manifestement l’impuissance de son équipe face à l’efficacité en attaque d’Hardaway : « On savait qu’il aurait le ballon mais nous n’avons pas fait un bon travail en ne le stoppant pas. Il nous a tués. Ca ne peut pas être tolérable ». (nytimes)

Coach intérimaire qui a succédé à Brian Hill, Richie Adubato a tiré son coup de chapeau sur les deux performances majuscules de Penny Hardaway dans ces matchs 3 et 4, permettant à Orlando de recoller à 2 victoires partout dans cette série : « Il a démontré sur les deux derniers matchs qu’il serait une immense superstar dans cette ligue ». (nytimes)

Lors du match crucial, dans la cinquième manche, du 4 mai 1997, Hardaway ne marquera pas 40 points mais 33 avec cependant une maladresse aux tirs (8/22 aux tirs, 4/10 à 3-points) mais toujours efficace sur la ligne des lancers (13/17). Il ajoute 8 rebonds, 6 passes et 2 contres. Malheureusement, sa belle activité sur le terrain ne suffira pas à Orlando pour éliminer le Heat. Miami parvient à obtenir ce troisième succès, synonyme de qualification pour les demi-finales de la conférence Est : 91-83.

Ces deux performances « Magicstrales » de Penny Hardaway sont la preuve que l’arrière-ailier était un des meilleurs attaquants de la NBA dans les années 90. Mais sa carrière aura été freinée par les blessures à compter de la saison suivante en 1997-1998. Un coup dur pour le joueur qui n’a pu retrouver son niveau.

Son match à 42 points en images

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